Déjà 300 km et 28 temples
Autant hier la route 55 me semblait monotone, autant aujourd’hui ma matinée est passée trop rapidement tellement le parcours était agréable. En effet il empruntait l’ancien tracé de la voie ferrée sur une distance de 15km.
Parcours plat, rouleur, calme, au milieu des maisons modestes, parfois même à la limite de la pauvreté.
Une fois les maisons dépassées, il longe une plage déserte où le mur anti tsunami est petit et intégré dans la végétation. 
Quel bonheur de marcher au milieu des sapins en ayant l’océan constamment sur ma gauche.

Pour parfaire ce plaisir, cette partie de chemin abouti à un bord de plage aménagé comme une station balnéaire où enfin je vois des japonais occupés à louer des petits voiliers, occupés à des activités avec une multitude d’enfants.
Qui dit plaisir de la marche, dit plaisir de manger. Je remarque un restaurant et hop je me fais servir un plateau avec du poisson cru (légèrement grillé, cuisson bleu), d’une finesse, d’un fondant, j’en oublie même que c’est du poisson tellement c’est succulent.
Pour digérer, retour sur la ville, le temps commence à changer, grisaille, je marche et trouve le « Ekingura Muséum » que je voulais absolument visiter, un peu de culture quand même!
Drôle de destinée pour cet artiste en son temps. Vous connaissez sûrement ses œuvres saisissantes, crues, pleines de couleur surtout le rouge.
Je ressors, après le rouge, ma copine la pluie me montre le gris humide sur la route 55 jusqu’au temple 28. J’avoue avoir laissé ma Chariotte au bas des 400 derniers mètres devant une boutique de cadeaux avec l’accord des responsables.
À mon retour, je profite de les remercier pour leur demander de téléphoner pour un Minshuku.
Justement en face, c’est possible. En voyant la propriétaire arriver, je me suis dit que je n’avais peut être pas tirer le bon numéro! Mal habillée, le visage bouffi, un regard légèrement glauque, il ne manque plus que le mégot de cigarette mal éteint. Elle me demande de payer, hum, hum! Nous traversons la rue, elle, trainant les pieds. Elle Me montre ma chambre, ouf c’est mieux que je ne le pensais. C’est standard, propre, une baignoire pour moi tout seul, du linge ayant beaucoup servi mais portable.
Je vais me coucher de bonne heure car j’envisage de partir aux aurores pour atteindre la capitale de la préfecture Kōchi, et souffler une journée pour mon équipe qui me la réclame.
Monsieur Saturnin ! Vous être excellent !!
Merci de partager avec nous (on vous suive avec mes collègues !) votre voyage!
Bonne continuation, profitez, profitez … vous faites des envieuses !
Cecilia Pizzocolo
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C’est plaisant de te suivre tous les jours , merveilleux. Nous visitons aussi, bien confortablement assis sans se déplacer, et sans les inconvénients du temps, de savoir où nous allons dormir chaque soir…
Merci pour ces beaux moments et n’oublie pas, « prends soin de toi » tout de même 😉
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bon, une journée de marche sympa et variée en paysages…….tu arrives dans une grande ville…KONAN « EKINGURA MUSEUM »…moi je ne connaissais pas cet artiste japonais !!!!…..reflet de la société au XIX sur ces dessins ou estampes…….., quelle energie dans le coup de pinceau……belles couleurs !!!!….halte resto :ton plateau de poisson cru c’est un régal pour les yeux aussi , on a vraiment envie de déguster !!!!!……une journée de repos en vue….zen….cool Ami !!!!…à demain JAS….gros bisous de nous deux :-))
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