L’avantage avec les Minshuku, c’est d’avoir un bain, une laverie à disposition, et de pouvoir manger en kimono dans sa chambre si on le désire. Certes on marche sur des tatamis, on dort sur un futon, les toilettes sont communes, les parois minces et coulissantes, qu’importe, c’est le Japon.

Ce soir, après 25 kilomètres de marche, Minshuku standard où l’on peut aussi faire sécher son linge, appréciable après une deuxième partie de journée en compagnie de ma copine la pluie tellement contente d’être avec moi, qu’elle reviendra demain encore plus présente avec accessoirement des orages pour me prouver qu’elle peut se mettre en colère.
C’est dimanche, Kenji me demande si on peut déjeuner au restaurant avec la spécialité locale de Uwajima, le Hyügameshi. Pourquoi pas, en ce moment mon budget est tellement dépassé qu’un restaurant supplémentaire ne changera pas grand chose à l’addition du voyage!
En effet Kenji m’évite de dormir à la belle étoile en réservant pour les Minshuku.

Donc, le Hyügamesshi, c’est du poisson cru, que l’on agrémente d’une sauce à base de saké, œuf cru, assaisonnement, que l’on mélange avec le riz. C’est bon mais sans plus.
Comme demain la pluie dense est annoncée, suivie d’orages violents, nous décidons de faire une halte d’une journée bien sagement à l’abri.
Nous referons le point demain matin pour savoir si la situation évolue.
Exemple de plan de quartier en japonais, presque une mosaïque de motifs et couleurs!
Mes duels de sumos: j’ai deux favoris dont un tout petit, hyper nerveux, véloce, qui déstabilise les colosses et arrive à les battre à la grande joie du public.
C’est le seul sport où les athlètes montre leurs fesses sans choquer personne.
Au lit à 20 heures.