Tokyo 1

Debout les lecteurs!!!
C’est vrai il n’y a que 7 heures de décalage horaire en avance sur vous!
Alors que s’est-il passé depuis notre départ de Paris?
Actionnons la machine à remonter le temps!
Que disait ou faisait notre palmypedenbalade avant son départ:
« Oh là là là, que de précipitations, tout se fait à la dernière minute, je n’ai jamais été aussi mal préparé. Qu’importe nous allons voler vers le soleil levant
Ces derniers mois beaucoup de travail surtout y alimenter la caisse du ménage pour notre périple familial à trois (femme, fille, et bibi). J’ai repris l’entraînement de marche à pied, alors 20km au moins une fois par semaine et un maximum de déplacements à pieds dans Paris, pour remettre l’équipe sur le sentier de l’effort.
Pour les novices du blog, sachez que l’équipe se compose de la tête, bras et mains, gambettes, pieds et de l’inimitable luC très discret ces derniers temps.
Il y aura deux temps dans ce périple japonais. D’abord un séjour de deux semaines en famille de Tokyo, Hakone, Kyoto, Hiroshima en endossant le costume de touriste pour découvrir ce pays si différent du nôtre.
Ensuite, j’espère avoir une larme à l’œil, en quittant mes femmes qui reprendront à Osaka, l’avion du retour, et moi, un bus pour arriver à l’île de Shikoku et débuter le pèlerinage des 88 temples shintoïstes disséminés sur le pourtour, en tout 1400 km avec 80% de bitume.
Je subodore (tiens… une première envolée lyrique) que cela va être grandiose. Je m’attends à faire des « ah…oh… » toute la journée et pour commencer, luC est impatient de connaître les WC japonais avec le cockpit digne d’un avion, pour les utiliser. »
« STOP! », actionnons la machine pour revenir au présent.
Le premier principe, pour rattraper le décalage horaire dans ce sens, est de ne pas dormir en arrivant et d’attendre le « soir local » pour se mettre au lit, de bonne heure quand même.
Grâce à la super préparation du voyage de Pascale, nous avons récupéré à l’aéroport de Narita, les pass pour le « Skyliner » pour aller à Tokyo en 40mn et nous avions déjà reçu les pass « SUICA » pour le métro et en deux stations (je ne savais pas que l’on pouvait avoir une telle propreté dans ces lieux) et une centaine de marches nous étions presque arrivés, je dis bien presque arrivés à l’hôtel « ASAKUSA VIEW HÔTEL ».
Autant les japonais sont précis sur les horaires des trains, autant les adresses sont plus que vagues et fonctionnent par pâtés de maisons. Alors, après quelques centaines de pas, avec des renseignements spontanés de japonais, nous y sommes arrivés.
Que dire de mes premières impressions?
L’aéroport de Tokyo-Narita est un grand aéroport international, standard donc pas de surprise sauf le besoin de LuC d’explorer les toilettes locales, alors……alors, première approche pour reconnaître le terrain, rapide examen visuelle du tableau de bord et comme le choix de l’utilisation classique se présentait, nous en restâmes là pour satisfaire un besoin urgent.
Nous sommes dans le quartier de ASAKUSA. De larges avenues où les voitures roulent à gauche,
des immeubles plus ou moins récents les bordent et derrière des petites rues avec des mini immeubles serrés les uns contre les autres, si serrés qu’ils sont étroits et montent en hauteur.
Le réseau électrique se fait en extérieur par guirlandes en hauteur, jalonnées de petits transformateurs.
Incroyable, c’est propre partout, pas un mégot de cigarette sur le sol.
Nous sommes dans un hôtel, confort sympathique, un personnel attentionné de tous les instants. Nous nous installâmes rapidement au dixième étage avec vus panoramique sur la ville. Dès le premier instant de détente venu, luC, s’empressa de se mettre à l’épreuve et voici ce qui s’ensuivit :
D’abord, comme mise en bouche, une lunette de WC chaude, agréable sensation vite remplacée par un sentiment de méfiance suite au léger bruit, derrière moi, d’une machinerie se mettant en marche.
Dès que luC eût libéré son fardeau du moment, j’examinai le tableau de bord avec des symboles de jet, d’intensité, d’autres et surtout un bouton STOP. Alors bravant mes appréhensions, certain que je pourrais me nettoyer, au pire me changer, les cuisses biens serrées ne laissant aucune ouverture, j’appuyai sur le premier des deux symboles de jet. Quelques secondes d’appréhension doublées d’un bruit de moteur, je sentis tout d’un coup exactement là où luC se plaint que ce n’est jamais assez propre, un jet d’eau chaude auto nettoyeur.
Quelques longues secondes d’incertitude laissèrent place à la béatitude de luC, tétanisé par ce nouvel appareil. Enhardi par cette première sensation, je m’aventurais à utiliser la seconde touche « jet », sensation renouvelée avec une petite variante. Galvanisé par deux succès consécutifs, je passais à la touche « variation d’intensité » avec les deux types de jet précédents, succès immédiat. Soyons fous me dis-je, allons de l’avant, aventurons-nous avec la touche « variation de direction du jet », super ça fonctionne, heureusement que techniquement l’amplitude est limitée!
La dernière touche de ce programme est symbolisé par une femme accroupie, curieux me dis-je, c’est pourtant mixte les WC. Après essai, j’ai soudain réalisé qu’il s’agissait de la touche « bidet », bien connue de nos salles de bains de grand-mère.
Plus besoin de tirer la chasse, c’est automatique dès que l’on se relève. Après analyse du doux papier qui a servi pour conclure, sachez qu’il est reparti sans être souillé.
Arrêtons là cette aventure épique pour en conclure que c’est chouette comme invention, luC aurait tendance, maintenant, à exiger ce genre de confort en toute circonstance.
Malgré la fatigue et profitant du beau temps, nous sommes allés nous promener dans le parc situé à côté de l’hôtel, comme une enclave au milieu des immeubles, avec une première vision des temples shintoïstes et de cette population japonaise qui les vénère en prières et offrandes.
Déjeuner tardif dans un de ces nombreux restaurants de ce quartier considéré comme le plus populaire de Tokyo et au lit vers 20h. Je crois que nous n’avons pas mis plus d’une minute pour sombrer dans un sommeil profond

2 commentaires sur « Tokyo 1 »

  • Content de te retrouver sur les chemins, nous découvrons tardivement ton retour, mais nous allons tenter de te rattraper à travers les lectures de tes publications. Tu apportes un peu de rêve et de bonheur supplémentaire à notre quotidien, merci 🙂

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  • coucou les amis…..tokyo…un grand moment de poésie !!!!!…..c’est beau le progres…je connaissais cette invention nippone mais la narration de l’expérience est un morceau d’anthologie …j’ai bien ri :-))))…en + je m’attendais à la photo des cerisiers en fleurs…..les immeubles :-(…trop drole JAS !!!!!!…gros gros bisous de cricri et raoul :-)))

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