Alléluia, le soleil semble de la partie en début de journée et la pluie en milieu d’après-midi.
Hier au soir, après un repas dégustation typiquement japonais qui n’en finissait plus, vous dire en détail ce que nous avons mangé, je ne m’en rappelle plus mais c’était bon (beaucoup de poisson cru et cuit superbement présentés).
Pascale et moi sommes allés, avant d’aller nous coucher sur nos futons, pendre un bain privatif avec une eau à 43° et j’ai dormi….dormi…comme un bienheureux, non pas dans le bain, mais sur mon futon! Mes impressions au réveil d’avoir dormi sur un futon ?
J’ai une capacité personnelle à dormir n’importe où et n’importe quand. Alors dormir sur un futon ne me pose aucun problème, sauf au petit matin, quand je suis sur le côté, ma hanche me demandant de me remettre sur le dos.
Hakoné est une petite station thermale réputée pour ses eaux chaudes provenant de l’activité xvolcanique, quelques grands hôtels, des magasins aux spécialités locales, et surtout un réseau ferré et de bus très dense pour les multiples excursions aux environs.
Le poisson cru au petit déjeuner, lui aussi typiquement japonais, ne m’a pas convaincu, mais cette grosse boulette vapeur crevette et petits légumes, wouah, j’en aurais bien repris.
Tout au long de nos dégustations, mes deux femmes s’amusent de mon esprit aventurier culinaire n’hésitant pas à goûter à tous les plats, même si leur aspect ou texture incitent à la plus grande prudence. Que de rires devant mes mimiques dubitatives avec la pire: celle du Wasabi!
En effet, bien qu’ayant été prévenu, j’ai gaillardement enfourné (le terme me semble adapté en terme de chaleur), cette pâte verte de la grosseur d’une demie olive, réaction immédiate…j’ai lâché mes baguettes, et mon regard atteré à été celui qui cherche un extincteur, ou un geyser d’eau glacée. Heureusement les effets sont temporaires contrairement aux épices qui perdurent hélas dans mon palais. Et tout cela, devant ma femme et ma fille riant aux éclats!!!
Grâce à notre pass, nous utilisons tous les moyens de transport différents pour notre périple du jour. D’abord un bus où les passagers prennent un ticket à leur montée, et paient en descendant. Tous les arrêts en extérieur sont avec leur nom mais aussi avec leur numéro qui est aussi affiché dans le bus au fur et à mesure de son avancement. C’est clair et calme l’angoisse de se tromper. Par contre, ce qui est désagréable, ce sont tous ces messages vocaux, nous remerciant de leur voix aiguë pour annoncer l’arrêt suivant et nous remerciant une deuxième fois avant de recommencer un minute plus tard.
Arrivés au lac de Ashi, nous marchons sur la rive visitant un poste de garde du temps jadis, nous faisant prendre en photo avec le Mt Fuji en fond d’écran comme sur la photo!!!! Vous pouvez toujours chercher, mais aujourd’hui il se cache derrière les nuages. Nous n’en verrons qu’un tout petit morceau de sa base enneigée (c’est le point blanc juste au dessus de la fermeture éclair rouge de mon sac à dos!!!).
Longeant toujours le lac Ashi, je n’ai pu m’empêcher de faire, moi le palmypedenbalade, une prière à un collègue japonais qui avait besoin de compassion vu son état de désœuvrement.
Petite traversée sur le lac à bord d’un bateau corsaire digne de Eurodisney, pour prendre un téléphérique qui passe au dessus des jets de vapeur et de soufre pour atteindre le sommet du volcan Kamiyama où les spécialités sont les vapeurs de soufre évidemment, les œufs cuits dans la chaleur du volcan ressortant tout noirs, les Kuro Tamago et le panorama qui serait fantastique si le temps était plus clément.
Soyons positifs, il ne pleut pas comme la météo l’annonçait.
On se restaure, un autre téléphérique pour redescendre, un tortillard à voie unique dans les méandres de forêt d’Owaku-dani (la grande vallée bouillante).
Sur le retour visite du château de Odawara tout de blanc vêtu. De belles photos de cerisiers.
Retour à notre Ryokan. Ce soir, re-belote à nouveau repas gastronomique avec une sorte de pot au feu ou de fondue de bœuf le « Sukiyaki », cette préparation se faisant sur la table en faisant revenir les différents légumes, ajout de sauces et pour terminer la viande fondante et persillée en lamelle de deux millimètres plongée dans ce bouillon avec le reste.
J’avais les larmes aux yeux de voir cette viande si délicieuse quand elle est grillée, bouillir là-dedans ah là là, quel gâchis me dis-je. Mes papilles gustatives m’ont démontré que cette viande était aussi un régal cuisinée de cette manière.
J’oubliais de vous dire que le repas avait commencé avec du poisson cru dont du thon fondant que, somme toute maintenant, je vais préférer plutôt cru que cuit.
Et au lit vers 22 heures sur nos futons, pas de bain car j’aurais pu couler, tellement nos estomacs étaient remplis!!!
SUPERBE journée bien remplie malgré la grisaille !!!!!….dommage que le soleil ne se montre pas …découverte: panoramas montagneux, vallées, lac et apprécier toutes les saveurs de la cuisine traditionnelle japonaise….miam..miam !!! trop belle la présentation de tous les ^plats sur la table..régal des yeux, saveurs et palais ……ça donne vraiment envie !!!!….à demain les amis…gros bisous 🙂
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