Il y avait bien longtemps que je n’avais passé une nuit à la belle étoile.
J’avais oublié que couché, on les voit, avec la grande ourse au dessus de mon nez.
L’ivresse de l’infini, des milliards d’étoiles, comme chaque grain de sable d’une plage!
Vivement que l’on trouve une autre forme de vie ailleurs qui nous dira: « vous êtes encore assez cons pour vous faire la guerre, à privilégier la quête absolue du pouvoir, de l’argent, tout cela pour vous précipiter contre un mur qui pourrait être votre disparition totale!!!! Heureusement que l’on vous observe depuis quelques temps, on va vous aider à vous en sortir ».
Ils pourraient commencer par les moustiques qui m’ont harcelé tant que la nuit ne fût noire.
Après, j’ai quand même réussi à dormir en quelques morceaux.
Au petit matin la douce aurore me fait lever, oh mince mon duvet est trempé de la rosée du matin!
Et hop sur la route avec encore une crique à photographier. 
Tout doucement je redescends au niveau de l’océan, la circulation se densifie et me voici à Susaki City, son port, ses industries, et aussi à la périphérie des cultures, des rizières.

Centre ville, un petit enca dans une sorte de petit supermarché dont les produits viennent uniquement de petits producteurs.
Un groupe de mamies me vient en aide pour ma commande, super les mamies un gaijin de pèlerin qui leur a égaillé leur matinée. 
Hop je repars, le soleil, la route le bord de mer, les kilomètres défilent.
Comme mon équipe se sent bien, essayons d’atteindre le restaurant de nouilles de « Marié », le couple avec lequel j’avais sympathisé au Hirome Marketing .
Avec tous les détails qu’ils m’avaient donnés, je trouve facilement. Il est 5h, c’est fermé. Je vois une lumière, je frappe au carreau, Marié m’ouvre surprise et heureuse de me retrouver. Un verre d’eau fraîche arrive, nous papotons, je lui demande si elle a un endroit au sec où je pourrais dormir, une simple pièce même sans confort mais à l’abri…….. sa réaction est de téléphoner pour me trouver une chambre, hélas rien. Je regarde le restaurant immense avec des niches pour clients désirant manger à genoux sur des coussins à la japonaise, et me dit intérieurement « c’est l’idéal ça! ».
Je reformule sur ma tablette traductrice ma demande, rien n’y fait. Je ne saurais jamais si mon esprit pratique typiquement français, aurait pu entrer en symbiose (quel effet de manche!) avec la culture japonaise.
Je prends mon air de pèlerin libre et autonome et lui demande d’arrêter ses recherches. Je l’informe qu’à un kilomètre il y a un refuge pour pèlerin où je vais pouvoir m’installer.
Nous nous quittons, des remerciements et hop je repars en ayant bu un verre d’eau fraîche.
Ah, les différences culturelles, c’est tout un monde à explorer.
Je m’installe pour ma deuxième nuit dehors d’affilée et hop au duvet à la nuit tombée.
waouhhhhh….ça c’est du camping à la japonaise !!!!!!…..la nature, plus de contraintes, la liberté !!!!!…..bon, je ne sais si je pourrais dormir…un peu peur ?….heureusement c’est abrité !!!!….mais cette ile a l’air » sereine »….bravo AMI !!!!….ce soir j’espère que tu trouveras une chambre ……dis donc, les criques sont plus jolies cette fois ci, belle nature…..trop mimi les mamy japonaises!!!! tu traces, tu traces…à demain ….:-))
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